Publication du « Petit livre de l’investissement pour la nature » le 11 janvier 2021 par la Global Canopy
publié le 11 janvier 2021
À l’occasion du One Planet Summit dédié à la biodiversité et alors que la communauté internationale s'interroge sur la manière de financer la protection de la biodiversité pour la prochaine décennie, la Global Canopy publie le 11 janvier 2021, avec plusieurs partenaires dont l’AFD, la réédition du « Petit livre de l’investissement pour la nature ». L'ouvrage vise à faire un état des lieux des finances de la biodiversité et donne des axes concrets d'investissement aux gouvernements, ONG, secteur privé et tous les acteurs concernés.
La première édition du « Petit livre de l'investissement dans la nature - Un guide pour financer la vie sur Terre » avait été publiée à l'occasion des accords de Nagoya en 2010, lors de la conférence des parties à la Convention sur la Biodiversité.
Le « Petit livre de l'investissement pour la nature - Guide pratique du financement de la vie sur Terre » vise à dynamiser le dialogue international en vue d’un accord ambitieux lors de la COP 15 en Chine, en exposant clairement l’ampleur des besoins et les options de financement de la conservation de la biodiversité. Il montre qu’il sera possible de financer l’essentiel des besoins, si une série de décisions complémentaires et impliquant tous les acteurs sont adoptées.
Si certaines mesures de protection de la biodiversité représentent un coût certain, d'autres sont susceptibles de générer de forts rendements, notamment économiques. Ce livre présente les preuves que le déficit de financement d'ici 2030 peut être comblé si une série de mesures pour protéger la nature sont mises en œuvre.
Conçu en quatre grandes parties, le livre s'intéresse dans un premier temps à la définition de la biodiversité puis s'interroge sur l'échelle du financement et le cadre global. Enfin, l’ouvrage offre des pistes de réflexion et des propositions pour tenter de résoudre la question du « et maintenant ? ».
Enseignements et chiffres clés de l’ouvrage :
- un bilan des financements actuels favorables à la biodiversité s’élevant entre 124 et 143 M$ par an
- un état des lieux nouveau sur l'écart de financement de la biodiversité à combler par rapport à un besoin oscillant entre 722 et 967 milliards de dollars par an d'ici 2030
- la nécessité de réformer les subventions potentiellement néfastes à la biodiversité dédiées à l’agriculture, à la pêche, aux forêts et aux combustibles fossiles, qui avoisinent aujourd'hui 670 à 1 020 milliards USD par an (cinq à sept fois les apports financiers positifs à la biodiversité)
- la démonstration qu’il est possible de combler le déficit de financement d'ici 2030 en actionnant plusieurs leviers : génération de revenus, efficacité accrue, alignement des dépenses, évitement de dépenses futures et mobilisation d’institutions catalysatrices pour protéger la nature.
Cet ouvrage de 228 pages s'ouvre sur des préfaces d’Elizabeth Maruma Mrema, secrétaire générale adjointe des Nations unies et secrétaire exécutive, de Rémy Rioux, président de l’International Development Finance Club (IDFC) et directeur général de l’AFD, de Philippe Zaouati, PDG de Mirova ainsi que John Tobin-de la Puente et Andrew Mitchell, respectivement professeur de pratique à l’université de Cornell et fondateur et conseiller senior de la Global Canopy.
Un webinaire de présentation de l'ouvrage sera organisé le 13 janvier à 14h. Plus d’informations ici.
L'ouvrage est disponible ici et sur le site de l'AFD.
Biographie de Julien Calas, contributeur à l’ouvrage :
Ingénieur agronome spécialisé en économie du développement, Julien Calas travaille depuis plus de 20 ans sur le développement durable et la gestion des ressources naturelles. Au service de l’AFD et du FFEM, son action se concentre essentiellement sur les pays en développement.
Depuis janvier 2020, il évolue au sein du département de la recherche de l’AFD, en charge du lancement d’un programme sur la biodiversité et une économie pro-nature.
Julien Calas est disponible pour des échanges sur le livre.
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